Fernandez, Amneris
Amneris Fernandez est né à Santa Apolonia, au Venezuela, en 1950.
À l’âge de 18 ans, il s’installe à Caracas, au Venezuela où il travaille comme opérateur d’ascenseur. Dans ses moments d’inactivité, il griffonne des croquis. Un jour, alors qu’il dessina sur un bout de papier, il attira l’attention d’un homme dénommé nommé Pascual Navarro, un maître d’arts du Venezuela. Celui-ci demanda donc à voir le croquis, impressionné par son talent, Navaro s’empressa d’inviter Fernandez à explorer et à perfectionner le maniement du crayon avec lui.
Acharné et débordé d’activités, le jeune Fernandez travail en tant que dessinateur d’avions et étudie en même temps à l’école vénézuélienne des Beaux-Arts « Cristobal Rojas » ainsi qu’à l’École of Technology où il a étudié l’électronique. Désireux toujours se perfectionner dans le domaine de l’art et d’apprendre la langue anglaise, Fernandez déménage à Londres afin d’entrer à l’École des Beaux-Arts de Saint-Martin.
En 1981, Fernandez retourne au Venezuela et quelques années plus tard, en 1985, il remporte le premier prix lors du Symposium annuel des Beaux-Arts. En 1988, il s’installe à Québec emportant avec lui tout son bagage sud-américain harmonisant parfaitement des matières et des couleurs en contradiction avec l’environnement du Nord.
Au cours de sa première année au Canada, Fernandez a travaillé comme artiste de rue dans le Vieux-Montréal peignant principalement les portraits des touristes. Par la suite, Il a longuement examiné les peuples indigènes et les animaux d’Amérique du Nord. Ce qui donna lieu à de premières œuvres présentant des Indiens d’Amérique du Nord, les Inuits et des ours polaires.
Son style était surtout réaliste, cependant, Fernandez à également créé Images surréalistes de mouvement, de forme humaine, entourant la terre, l’eau, le feu et l’air. Ainsi jusqu’en 2005, le travail de Fernandez au Canada se composait principalement de réalisme avec une pièce surréaliste occasionnelle. Aujourd’hui, son art amalgame parfaitement le surréaliste avec le réaliste.