Riopelle, Jean Paul RCA 1923-2002
Né à Montréal, le 7 octobre 1923, Jean Paul Riopelle est un des peintres, graveurs et sculpteurs canadiens les plus reconnus du Québec.
Jean Paul Riopelle commence à dessiner très jeune. Dès l’âge de six ans, son père Léopold confie Jean Paul à un artiste montréalais, Henri Bisson. Ils se retrouveront chaque samedi pendant une dizaine d’années à peindre des paysages, des personnages et des natures mortes.
Alors que Jean Paul a sept ans, son jeune frère Pierre meurt. Cette expérience avec la mort lui laissera des traces profondes.
Dans les années 1940, il fut élève de Paul-Émile Borduas à l’École du Meuble et devint membre du mouvement artistique des Automatistes. Il fut l’un des signataires du manifeste le Refus global.
En 1949, il s’installa à Paris et continua sa carrière en tant qu’artiste. C’est à ce moment qu’il devint réellement Automatiste, rencontrant les Surréalistes et son fondateur André Breton. Il le surnommera par ailleurs le trappeur supérieur.
Après avoir rencontré le succès à Paris, il revient au Québec définitivement en 1990. Il passe plusieurs années à perfectionner la technique du all-over, qui consiste à éliminer toute forme de perspective dans le tableau au moyen d’éclats de peinture en couches multiples. (Un autre bon exemple de cette technique se retrouve chez l’artiste américain Jackson Pollock.) Par la suite, il se tournera vers la peinture au pochoir avec des bombes en aérosol. Enfin, il renouera avec la figuration : c’est l’arrivée des oiseaux. Il termine sa carrière avec quatre 1er prix internationaux et devient par le fait même, le plus grand peintre de l’histoire du Canada.
Il décède à Saint-Antoine-de-l’Isle-aux-Grues, le 12 mars 2002.